mort de robespierre date

De surcroît, le 18 janvier 1792, il insère l'affaire avignonnaise dans la question de la guerre d'attaque qui l'oppose à Brissot : à l'instar des autres contre-révolutionnaires de l'intérieur, ceux d'Avignon sont plus dangereux que les émigrés de Coblentz. Enfin, en mars 1778, à la mort de son beau-père, un jugement de l'Échevinage d'Arras indique qu'étant absent, il s'était fait représenter. La Révolution va reprendre un cours plus rapide, si elle ne s'abîme dans le despotisme militaire et dictatorial[107] ». En privé, il existe une allusion négative à ce décret dans les notes de Robespierre contre les Dantonistes : il y reproche à Danton et Delacroix d'avoir « fait passer un décret dont le résultat le plus vraisemblable sera la perte des colonies »[238]. Voir. Après la séance inaugurale de l'Assemblée législative, il fit un voyage vers l'Artois et en Flandre, où il fut accueilli avec enthousiasme par le peuple : à Arras, à Béthune et à Lille[73]. Maximilien François Marie Isidore de Robespierre (n.6 mai 1758 – d. 28 iulie 1794); (După Calendarul Republican data decesului este 10 thermidor an II). Le 12 janvier, d'Auch, Dartigoeyte écrivit au Comité : « Le peuple avance chaque jour vers la raison et la morale publique. Presses universitaires de France, 1958, t. VII : Discours (. Si son information n'était pas toujours de première main et si « son authenticité [laissait] souvent à désirer », l'auteur réfutait plusieurs fables imprimées en France et à l'étranger[299]. » Cette lettre était la première d'une longue série. L'age de Maximilien de Robespierre serait aujourd'hui de 262 ans. Maximilien de Robespierre resta célibataire. Le 5 et le 6 avril, sur la demande des Montagnards, la commission de salut public fut remplacée par le comité de salut public, dominé par Danton, Bertrand Barère et Pierre-Joseph Cambon, puis il fut décidé, le 9 avril, d'envoyer des représentants en mission aux armées[157]. En avril, il édite également une deuxième brochure, plus vive encore, appelée : Les Ennemis de la patrie[40]. Le 9 mars 1782, il fut nommé par l'évêque, Monseigneur de Conzié, juge au Tribunal épiscopal[30]. De novembre 1790 à septembre 1791, il joua un rôle de premier plan dans les débats sur l'organisation des gardes nationales[48]. Charlotte, dans ses Mémoires, affirme que l'attitude de Maximilien avait connu un grand changement, à l'époque et que, conscient d'être en quelque sorte le chef de la famille, il avait pris un tour plus grave et sérieux. Il balbutia quelques excuses et rejeta les mesures prises sur la gravité des circonstances. Le 27 juillet 1794 (9 thermidor an II), accusé de tyrannie, Robespierre est arrêté par la Convention et guillotiné dès le lendemain. M.J. Maximilien Robespierre : surnommé le Catilina moderne, exécuté le 10 Thermidor an 2.e, de la République, estampe anonyme, Paris, BnF, 1794. Ce démantèlement du système de l'an II, et particulièrement de l'appareil répressif n'aboutit pas, cependant, à la mise en accusation de tous ceux qui avaient organisé la Terreur et en avaient largement profité en mettant la main sur les biens des nobles et des banquiers exécutés, ces derniers chargeant Robespierre de tous leurs méfaits et n'hésitant pas à falsifier les documents historiques. Autre ministre de Louis XVI, Antoine François Bertrand de Molleville s'attacha également à « l'énigme Robespierre » dans son Histoire de la Révolution de France, parue entre l'an IX et l'an XI. Maximilien de Robespierre est né le 6 mai 1758 et mort le 28 juillet 1794. Cette pétition, qui donnait à cette épuration la forme d'une consultation nationale, fut rejetée par la Convention, ce qui, après l'acquittement de Marat devant le tribunal révolutionnaire[162], le déclenchement de la guerre de Vendée et le soulèvement de Lyon, favorisa le développement d'une atmosphère de crise dans la capitale. » De même, pour le biographe Ernest Hamel, le rôle de Robespierre dans cette journée était indéniable, non seulement dans la préparation des esprits, mais également, supposait-il, durant la nuit qui précéda l'insurrection. Robespierre se rendit finalement devant la Convention, où il mit au jour les attaques dont il était victime et proposa de modifier la composition des comités de salut public et de sûreté générale, et de subordonner le second au premier, le 8 thermidor (26 juillet). La mort de Robespierre by A. Le 12 août, en fin d'après-midi, Robespierre parut à la barre de l'Assemblée, où il obtint la reconnaissance de la Commune insurrectionnelle, menacée le matin même par le vote d'un décret ordonnant la formation d'un nouveau directoire de département sur les mêmes bases que l'ancien. Le jour de la Pentecôte, il est en tête du défilé d'honneur du nouveau dieu. » À la suite de son adresse aux fédérés du 11 juillet, le ministre de la justice avait dénoncé Robespierre à l'accusateur public, mesure révélée aux Jacobins lors de la séance du 16 juillet[89], mais demeurée sans effet[98]. Lieu de Conservation : musée national du château de Versailles (Versailles) site web Considérant que les Girondins cherchaient à sauver Louis XVI pour le rétablir sur le trône, il intervint lors de la séance du 30 novembre, afin de remettre en avant la question du procès. Après les avoir exclus de tous les honneurs, même des droits à l’estime publique, nous ne leur avons laissé que les objets de spéculation lucrative. Dès le 10 janvier (21 nivôse), il avait adopté, sur un rapport du député Mathieu (de l'Oise), qu’« il y aura des fêtes révolutionnaires qui perpétueront les événements les plus remarquables de la Révolution », disposition déjà adoptée en principe le 2 janvier (13 nivôse)[267],[255]. Alors que la régression feuillante de l'été 1791 parvenait à son aboutissement, les triumvirs réussirent le 24 septembre à faire révoquer le décret du 15 mai 1791 relatif à l'état politique des gens de couleur dans les colonies, qui n'admettait pourtant que « les gens de couleur nés de père et de mère libres [...] dans toutes les assemblées paroissiales et coloniales futures », à condition qu'ils aient « les qualités requises ». Contrairement à ce qu'indiquent de nombreux auteurs, comme Jean-François Fayard[280] ou Gérard Walter, il n'existe aucune source selon laquelle Éléonore Duplay, la jugeant suspecte, l’aurait empêchée d’entrer et aurait appelé la garde. » La Convention rejeta cet avis, de même que celui de Saint-Just, qui demandait la mise hors-la loi du roi, mais l'acquittement devenait invraisemblable[144],[145]. De son côté, l'historien Roger Dupuy considère que l'opinion, sous la double emprise de la peur et d'une volonté de vengeance inassouvie après les morts du 10 août, s'exaspérait de l'impuissance du tribunal, qui non seulement ne condamnait à mort qu'à compte-gouttes, mais encore acquittait des prévenus faute de preuves[122]. C'est un « despotisme de la liberté », totalement distinct du despotisme défini par Montesquieu, car la force est ici utilisée contre les ennemis de la république[203] ». Léopold Boilly l'a représenté en 1789 assis devant un bureau dit à cylindre que l'on retrouve dans son portait de groupe La famille Gohin[344]. Au contraire, pour Ernest Hamel, il n'y avait alors encore aucune divergence d'opinion entre Robespierre et Carnot, avec lequel il avait été lié d'amitié à Arras, et les paroles prononcées aux Jacobins le soir du 11 août[185], qui ont pu selon lui être infidèlement rapportées, ne l'empêchèrent pas, le 25 septembre, de demander à la Convention de déclarer que le comité avait bien mérité de la patrie[186]. Billaud et d'autres terroristes, voyant qu'il faiblissait et qu'il ferait infailliblement tomber leurs têtes, se liguèrent contre lui et excitèrent les honnêtes gens soi-disant, à renverser le « tyran », mais en réalité pour prendre sa place et faire régner la terreur de plus belle[205] ». La Convention croula sous les félicitations. François Hanriot avait reçu un coup de baïonnette qui lui avait arraché l'œil de son orbite. Jean-Daniel Piquet, "Robespierre et la liberté"... art. Dès le 1er avril, à l'annonce de la trahison de Dumouriez, Jean-François Varlet avait fondé à l'Évêché un comité central révolutionnaire, dit le comité de l'Évêché, tandis que Jacques Roux provoquait la formation d'une assemblée générale des comités de surveillance de Paris, qui obtint le soutien de la Commune et de son procureur, Pierre-Gaspard Chaumette, mais entra en concurrence avec le comité[148]. Pour Gérard Walter, « son souci primordial a été de discipliner le mouvement déclenché, de lui enlever son caractère chaotique et, au moyen d'une tactique ferme et intelligente, d'obtenir que le sacrifice fourni porte des fruits. »[142]. ». Elle célèbrera, aux jours des décadis, les fêtes dont l’énumération suit : À l’Être suprême et à la Nature – Au Genre humain – Au Peuple français – Aux Bienfaiteurs de l’humanité – Aux Martyrs de la liberté – À la Liberté et à l’Égalité – À la République – À la Liberté du Monde – À l’amour de la Patrie – À la haine des Tyrans et des Traîtres – À la Vérité – À la Justice – À la Pudeur – À la Gloire et à l’Immortalité – À l’Amitié – À la Frugalité – Au Courage – À la Bonne foi – À l’Héroïsme – Au Désintéressement – Au Stoïcisme – À l’Amour – À la Foi conjugale – À l’Amour paternel – À la Tendresse maternelle – À la Piété filiale – À l’Enfance – À la Jeunesse – À l’Âge viril – À la Vieillesse – Au Malheur – À l’Agriculture – À l’Industrie – À nos Ayeux – À la Postérité – Au Bonheur. L'article premier portait : « Le peuple français reconnaît l’existence de l’être suprême, et l’immortalité de l’âme », les articles 6, 7 et 15 : « La République française célèbrera tous les ans les fêtes du 14 juillet 1789, du 10 août 1792, du 21 janvier 1793, du 31 mai 1793. Le 15 janvier 1793, l'« appel au peuple » fut rejeté par la Convention par 424 voix contre 283. Le 9 messidor (27 juin), il réclama la révocation de Fouquier-Tinville, trop lié à ses yeux au Comité de sûreté générale. ». Ils furent au nombre de 21 à être exécutés avec Maximilien de Robespierre dont : Certaines sources rapportent que Robert Jean-Jacques Arthur fut également guillotiné ce jour. Ceux-ci jugèrent (par lettre du 26 germinal an II- 15 avril 1794 adressée en deux exemplaires à Barère et Billaud-Varenne) pour eux la tâche trop ardue « à l'échelle de trois grands colonies séparées par des bras de mer », souhaitaient se prémunir d'une catastrophe en cas de mort ou de maladie de l'un d'entre eux et demandaient à être arbitrés et départagés par un tiers en cas de divergence. À sa suite, Guadet détourna l'accusation de complicité avec Dumouriez, selon Hamel, contre « les acolytes d'Égalité, c'est-à-dire, dans sa pensée, les Danton, les Marat ». Il regrette par voie de conséquence l'assimilation de l'amnistie de mars 1792 à une grâce. En 1912, Anatole France met en scène Évariste Gamelin, un jeune peintre jacobin, fidèle de Marat et de Robespierre, dans son roman Les Dieux ont soif. Sa première intervention à la tribune parlementaire date du 18 mai 1789 ; il prit la parole environ soixante fois de mai à décembre 1789, une centaine de fois en 1790 et autant de janvier à la fin de septembre 1791. En réponse, Robespierre réitéra son accusation à l'encontre des Girondins dans un long réquisitoire qui situait la trahison du général dans le cadre d'une plus vaste conspiration et auquel Pierre Vergniaud répondit aussitôt[159]. » Les travaux de Patrice Gueniffey et de Laurent Dingli se situent dans leur droite ligne. Gérard Walter suppose également que Robespierre put donner lecture de son projet de rapport. Dans le débat qui eut lieu le 10 mars devant la Convention, au cours duquel furent lus quelques lettres rassurantes de Dumouriez et le rapport de Jean-François Lacroix et Georges Danton, qui rendaient compte de leur mission auprès des armées (où ils avaient été commis afin d'évaluer le rôle des officiers dans les échecs) en louant le patriotisme du général, il jugea, pour sa part, que « son intérêt personnel, l'intérêt de sa gloire même », l'attachait au succès des armées françaises. Une commission dirigée par Edme-Bonaventure Courtois fut chargée de donner rapport des papiers saisies chez les robespierristes, afin de donner corps aux accusations de conspiration qui avaient justifié leur mise en accusation. Je vois partout les mêmes vices, les mêmes calculs, les mêmes moyens, et surtout la même calomnie. L'attitude de Robespierre à l'égard du général fut d'abord circonspecte. De nombreux historiens ont cependant fait de Robespierre le principal théoricien de la Terreur[201]. Une partie de la France, et surtout du Midi, est encore fanatisée. La technique de l’amalgame permit de mêler à Hébert, Ronsin, Vincent et Antoine-Français Momoro des réfugiés étrangers comme Anacharsis Cloots, Berthold Proli, Jacob Pereira, afin de les présenter comme des complices du « complot de l’étranger ». Mais ces projets furent anéantis par la bataille de Neerwinden, le 18 mars. Toutefois, lorsqu'il apprit, le lendemain, l'absolution de La Fayette, jugeant que cette décision correspondait à un défi, il y renonça. Une bigarrure existe cependant encore entre les prêtres déprêtrisés et les non-déprêtrisés ; cela forme l’objet d’une jalousie de commune à commune ; c’est même un moyen de fanatisme, qu’il faudrait peut-être extirper en décrétant que chaque citoyen payerait son ministre. Compromis dans les manigances de Dumouriez, Danton avait subi les attaques de la Gironde, auxquelles il avait répondu le 1er avril en leur retournant l'accusation[155]. [...] Un autre monstre privilégié est venu, au sein de l'assemblée nationale, insulter à la nation, menacer le patriotisme, fouler aux pieds la liberté, au nom de l'armée qu'il divise et qu'il s'efforce de corrompre ; et il demeure impuni ! Son nom fut plusieurs fois proclamé aux distributions de prix du Concours général : sixième accessit de version latine en 1771, deuxième prix de thème latin et sixième accessit de version latine en 1772, quatrième accessit de vers latins et de version latine en 1774, deuxième prix de vers latins, deuxième prix de version latine et cinquième accessit de version grecque en 1775, et le troisième accessit de version latine en 1776[20]. Sera-ce Richelieu, César, Mahomet, Henri IV, le maréchal de Saxe, Pierre le Grand, Charlemagne, Frédéric le Grand, etc., etc.? Traditionnellement, les historiens expliquent que, bien vu par ses maîtres, il fut choisi, en 1775, pour prononcer le compliment en vers au nouveau roi Louis XVI de retour de son sacre. C'est aussi le cas d'une station du métro de Paris sur la ligne 9 (Mairie de Montreuil - Pont de Sèvres), dans la commune de Montreuil, et ce, depuis le Front populaire[339]. Mais l'ordre arriva trop tard et Sijas ne put embarquer[246]. Deux d'entre eux (Dufay et Mills) furent alors arrêtés le 10 pluviôse an II-29 janvier 1794 sur dénonciation des commissaires esclavagistes, Page et Brulley, auprès du Comité de sûreté générale (notamment Amar qui recevait souvent depuis septembre 1793 les deux intrigants). Henri Guillemin a relevé qu'au sortir de la séance du 5 septembre Robespierre s'est fait insulter, bousculer et menacer d'arrestation par des membres ou des députés proches du club Massiac, mais qu'il « aura l'audace de récidiver le 24 »[222]. ». C’est à vous, citoyens collègues, d’apprécier ces observations, que j’ai cru devoir vous soumettre[265]. Il est l'une des principales figures de la Révolution française et demeure aussi l'un des personnages les plus controversés de cette période. Elsa Forey, Bernard Quiriny et Jean-Jacques Clère, , « The Bicentennial Destiny of Robespierre ». Il semble que Danton ait espéré détacher Robespierre de la gauche du Comité (Billaud-Varenne, Collot d'Herbois et Barère) et partager avec lui les responsabilités gouvernementales. Parmi les « soixante-treize », d'ailleurs, plusieurs ont écrit à Robespierre pour le remercier de les avoir sauvés, comme les députés Charles-robert Hecquet, Jacques Queinnec, Alexandre-Jean Ruault, Hector de Soubeyran de Saint-Prix, Antoine Delamarre, Claude Blad et Pierre-Charles Vincent le 29 nivôse an II (18 janvier 1794)[208], ou pour lui demander de proposer une amnistie générale, comme Pierre-Joseph Faure, député de Seine-Inférieure, le 19 prairial an II (7 juin 1794), veille de la fête de l'Être suprême[209] et Claude-Joseph Girault, député des Côtes-du-Nord, enfermé à la prison de La Force, le 26 prairial 1794[210]. En octobre 1793, Amar attaquait toute la politique coloniale égalitaire de Brissot tant celle en faveur des esclaves que celle beaucoup plus énergique des hommes de couleur libres. En particulier, il fait montre d'admiration pour le discours du 7 prairial, où Robespierre affirme faire peu de cas de sa propre vie, après les tentatives d'assassinat d'Henri Admirat et de Cécile Renault, et celui du 8 thermidor, où il retrouve le dessein de pacification et de restauration de l'ordre public qu'il lui attribue[321]. Il fut sorti d'un égout, ensanglanté et défiguré. Robespierre dut se rendre à l’évidence que, même si les formes avaient changé, l’esprit de l’ancienne justice persistait. Puis, appuyé par sa famille et ses amis, il se porta candidat à la représentation du Tiers état aux États généraux ; la corporation des savetiers mineurs, la plus pauvre mais la plus nombreuse, lui confia la rédaction de leur cahier de doléances le 25 mars 1789[41]. Toutefois, selon Ernest Hamel, il proposa également à la Commune de remettre au peuple « le pouvoir que le conseil général a reçu de lui », c'est-à-dire d'organiser de nouvelles élections, proposition finalement rejetée, sur l'intervention de Manuel[124]. Dès le 3 juin, Robespierre revendiqua le rôle des Jacobins qui avaient contribué à l'organisation et au succès de l'insurrection face aux Enragés et Exagérés avec l'appui, selon Patrice Gueniffey, des militants des sections qui « n'entendaient nullement déposer les armes sans avoir recueilli tout le bénéfice de leur victoire[167] », ou encore de la droite qui conservait de solides positions à la Convention (où dominait jusque parmi les Montagnards une volonté de conciliation). Durant le mois d'octobre, Robespierre, peut-être malade, se tint éloigné de la tribune et n'intervint que le 28 octobre, devant les Jacobins, pour témoigner de son pessimisme : « Ôtez le mot de République, je ne vois rien de changé. Le 10 août 1792, dans l'après-midi, il se rendit à l'assemblée de sa section, la section de la place Vendôme, qui le nomma, le lendemain, son représentant à la Commune insurrectionnelle, puis aux Jacobins, où il esquissa, dans un discours, les mesures urgentes à prendre : le peuple ne devait pas se démobiliser, mais exiger la convocation d'une Convention nationale, La Fayette devait être déclaré traître à la patrie, la Commune devait envoyer des commissaires dans tous les départements pour leur expliquer la situation, les sections devaient abolir la distinction entre « citoyens actifs » et « citoyens passifs » et créer des sociétés populaires, afin de faire connaître la volonté du peuple à ses représentants. Après d'excellentes études au collège d'Arras et au collège Louis-le-Grand de Paris, licencié en droit, il devient avocat et s'inscrit en 1781 au Conseil provincial d'Artois, occupant même un temps la charge de juge au tribunal épiscopal. En dehors de ce texte, la figure de Robespierre dans l'œuvre de Balzac est « uniformément antipathique, l'archétype du tyran sans cœur et sans scrupule », même si, jusqu'à la Révolution de 1848, il témoigne d'une réelle admiration devant la grandeur de sa destinée. Robespierre est sans doute le personnage le plus controversé de la Révolution française. C'est également le cas dans la nouvelle La Rose rouge. Robespierre se tire une balle dans la bouche mais il échoue dans sa tentative de suicide. Pour lui, le maintien des anciens administrateurs devait être laissé à l'appréciation des sections, dans le cadre d'un scrutin épuratoire qui déterminerait lesquels devaient être conservés dans leurs fonctions. L'Assemblée, de son côté, ne réagit pas, pas plus que quand le général abandonna son armée pour venir lui-même, le 28 juin, dénoncer les Jacobins devant le Corps législatif, après l'invasion des Tuileries par des émeutiers lors de la journée du 20 juin[85]. Mais, à contre-courant de la mode thermidorienne, Jean-Baptiste Belley instrumentalisa en l'an III, dans ses réponses aux insultes écrites négrophobes de Gouly, la réaction de Robespierre[248]. Cette lettre est la seule pièce de la correspondance Jullien - Robespierre, absente de la première édition en 1795 des papiers de la commission Courtois. À cette époque, les Girondins venaient de fonder le club de la Réunion. Toujours est-il que la conversation dégénéra, des critiques lui furent adressées, peut-être sur son rapport, et il fut traité de « dictateur ». C’est à vous, citoyens collègues, d’apprécier ces observations, que j’ai cru devoir vous soumettre, « Pressez le Comité d’instruction publique d’organiser promptement l’éducation nationale, l’instruction publique, les fêtes. Pendant son absence, de nombreux députés de la nouvelle Assemblée s'étaient inscrits au Club, dont les nouveaux députés de la future Gironde[75]. Partisan d'un changement constitutionnel, il fut également, dès son discours du 29 juillet, selon lui, un partisan déclaré de l'insurrection puisque, dans son souci de sauver l'État coûte que coûte, il affirmait : « Il n'y a d'inconstitutionnel que ce qui tend à sa ruine[113] ». Dans la nuit, une colonne armée s'empare de l'hôtel de ville, où Robespierre se trouve avec ses partisans. La tête de Robespierre fut montrée au peuple, sous des applaudissements. Il était courant que les députés pressentis pour faire partie du comité assistent à ses séances. Le lendemain, le club des Cordeliers lança l'idée d'une pétition réclamant la République qui recueillit 6 000 signatures et fut déposée sur l'autel de la patrie, haut lieu de la Fête de la Fédération de 1790, sur le Champ-de-Mars. En revanche, selon Gérard Walter, on trouve des traces de lui à Arras jusqu'en mars 1766, puis de nouveau en octobre 1768. Pour d'autres, Robespierre tenta de limiter les excès de la Terreur, et fut avant tout un défenseur de la paix, de la démocratie directe et de la justice sociale, un porte-parole des pauvres, et l'un des acteurs de la première abolition de l'esclavage en France. Le 6 novembre, Charles Valazé présenta son rapport sur « l'affaire Louis Capet », suivi les trois jours suivants par cinq autres orateurs, dont Louis Antoine de Saint-Just, l'abbé Grégoire et Pierre-François Robert. », « exhaussé par l'opinion et les événements », « dans le sens d'un ordre politique relativement viable, les forces génératrices de chaos », « qu'il faut chercher peut-être dans [ses] discours (...) presque tout ce qu'il y avait de spiritualisme et de sentiments humains dans l'éloquence conventionnelle », « uniformément antipathique, l'archétype du tyran sans cœur et sans scrupule », « un personnage qui ne sait pas vivre, rongé par la jalousie et l'ambition », « l'incapacité de Robespierre pour la jouissance et le bonheur », « le plus humain, le plus ennemi par nature et par conviction des apparentes nécessités de la terreur et du fatal système de la peine de mort », « le plus grand homme de la révolution et un des plus grands hommes de l'histoire », « des fautes, des erreurs, et par conséquent des crimes », « Mais dans quelle carrière politique orageuse l'histoire nous montrera-t-elle un, « Rousseau n'est pas automatiquement réversible sur Robespierre », « voulait sans doute être à usage populaire », « monde de scolastique philosophique et émeutier », « le seul des révolutionnaires français à avoir su imposer la suppression de l'esclavage », « l'inspirateur permanent d'une révolution mondiale des maltraités », « la partie de la rue Danton comprise entre la rue de Neufchâtel et le Pont Huet, partie qui, en réalité, se trouve séparée de sa première fraction par la place Luton », « Maximilien Robespierre l'Incorruptible 1758-1794 », « Les personnages de la révolution de 1789 », La République jacobine : Terreur, guerre et gouvernement révolutionnaire, 1792-1794. C'est-à-dire le droit draconien d'éligibilité, le concept de « citoyens actifs » électeurs et de « citoyens passifs » qui ne pouvaient l'être, et dans les colonies, les droits civiques accordés aux hommes de couleur libres « nés de père et mère libres », et refusés à ceux qui ne l'étaient pas. Vous n’êtes point venus pour donner un vain spectacle à la capitale et à la France… Votre mission est de sauver l’État. Parallèlement, l'ancien constituant Pierre-Louis Roederer fit paraître une mince plaquette, le Portrait de Robespierre, rédigée à la hâte et signée Merlin de Thionville ; le premier, il considérait que le « cas Robespierre » tenait de la pathologie, celui d'un tempérament « mélancolique » devenu « atrabilaire ». Outre les discours prononcés avant l'insurrection et les pétitions de sa main, qui réclamaient la déchéance du roi et l'élection d'une Convention nationale, il en veut pour preuve que, « sous son impulsion, les Fédérés » avaient nommé « un directoire secret où figurait son ami François Anthoine » et que « ce directoire se réunit parfois dans la maison du menuisier Duplay où il logeait, comme Anthoine[112]. Élu par l'assemblée électorale accusateur public de Paris le 10 juin précédent par 220 voix sur 372 votants[66], il venait de démissionner de sa charge de juge au tribunal de Versailles, qu'il occupait théoriquement depuis le 5 octobre 1790, et devait leur expliquer ses raisons. Le 23 mai 1794, la jeune fille avait quitté son domicile de l'île de la Cité avec des garnitures destinées à la robe que sa couturière, demeurant rue des Deux-Ponts, lui confectionnait. Après sa mort, le positiviste Pierre Laffitte reprit fidèlement cette analyse dans les conférences qu'il donna à la Bibliothèque populaire de Montrouge, résumées dans La Révolution française de Jean François Eugène Robinet, ainsi que dans le cadre des célébrations du centenaire de la Révolution[302]. La droite veille sur cet ostracisme en brandissant les mauvais souvenirs. Après la réunion des députés des trois ordres de la province le 1er mai, il se rendit à Versailles[42] où il s'installa avec trois collègues, cultivateurs, à l'hôtellerie du Renard, rue Sainte-Élisabeth. PAR. Le lendemain, un article anonyme d'inspiration girondine le décrivit comme un mauvais patriote, protecteur des prêtres, fanatique lui-même, despote en devenir, insistant comme Dussault sur ses « talents médiocres » et « une grande flexibilité aux circonstances, la science d'en profiter, sans savoir les faire naître ». Selon Jérôme Pétion de Villeneuve, alors maire de Paris, Robespierre avait pris « de l'ascendant dans le Conseil » et « entraînait sa majorité ». Parmi ceux qui se sont réclamés de Robespierre, figurent notamment le mouvement chartiste anglais, un certain nombre de républicains et de socialistes français des années 1830-40 – on a parlé de néo-robespierrisme[320] – (comme Albert Laponneraye, éditeur des Œuvres de Robespierre et des Mémoires de Charlotte de Robespierre, Philippe Buchez, qui a publié une Histoire parlementaire de la Révolution, Étienne Cabet, auteur d'une Histoire populaire de la Révolution française de 1789 à 1830 ou Louis Blanc, qui a écrit une Histoire de la Révolution française) instruits par Philippe Buonarroti, mais aussi les mouvements socialiste et communiste (avec la monumentale Histoire de la Révolution française de Jean Jaurès ou les travaux de l'historien Albert Mathiez).

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