… parce que Pixar

Si pour beaucoup cette semaine sonne l’heure de Thanksgiving, pour moi elle représente la sortie du prochain Pixar (et Disney oui, bon) : Le Voyage D’Arlo (The Good Dinosaur).

Non seulement c’est la première fois que les studios d’animation Pixar sortent deux films la même année, Vice-Versa (Inside Out) étant sortie en juin dernier, mais les effets techniques élaborés pour cette nouvelle épopée ont l’air sublimes. J’ai hâte. Cela s’explique peut-être par le fait que mon amour et mon respect pour Pixar sont absolument infinis. Ne vous méprenez pas, j’ai grandi avec les chefs-d’œuvre de Disney et j’adore ces films. Ma récente visite au musée Walt Disney à San Francisco m’a ouvert les yeux sur la vision et la détermination de Walt Disney à l’époque, ce qui est tout à fait remarquable. Pourtant, les têtes pensantes de Disney m’apparaissent plus comme des as du marketing quand John Lasseter et sa bande m’évoquent d’avantage le génie à l’état brut. Mon but ici n’est pas de comparer Pixar à Disney mais de comprendre pourquoi, quand je me retrouve au milieu de l’exposition Pixar à Paris et que je regarde des reportages sur la créations de mes films préférés, les larmes me montent aux yeux et mon ventre se serre machinalement.

De mon point de vue, Disney à pour but de nous vendre du rêve, de la liberté, de l’aventure, du fantastique, de l’amour et de l’amitié. Bref, Disney nous propose ce que l’on aime déjà et nous l’emballe très proprement avec un joli ruban. La preuve en est que la plupart des histoires racontées sont inspirées de contes populaires ayant déjà largement fait leurs preuves. Rien de bien audacieux si ce n’est la vocation de départ de Walt Disney, comme je l’ai précisé auparavant. En revanche, Pixar cherche à nous montrer une représentation de la nature humaine de façon tout à fait inédite, subtile, intelligente et magique. Parce que oui, des jouets qui prennent vie, c’est magique. La volonté de Pixar à toujours été de faire réfléchir ses spectateurs, de faire de l’art avec des images animées, de raconter la vie, tout simplement. Quand Disney te propose du rêve, des châteaux, des princesses et des parcs d’attraction, Pixar souhaite juste exprimer ses impressions sur la vie de tous les jours, et de plus de façon très poétique. Le plus incroyable c’est que les studios réussissent à refléter la réalité des conflits et des raisonnements humains par le biais de voitures, de lampes de bureau, de parapluies, de jouets, de volcans, de poissons, de rats et j’en passe. Pour résumer ma pensée, Disney c’est le rêve et Pixar la réalité, les personnages haut en couleur d’un côté et la profonde humanité de l’autre. Attention, c’est très bien de rêver, c’est même essentiel et je ne trouve rien de mal à dire à cela. Ce n’est pas que Disney et n’importe quels autres films sont mauvais, c’est juste que Pixar est tellement génial.

Voilà en gros pourquoi je suis contente d’être lundi, plus que deux jours avant Le Voyage d’Arlo !

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